Le Lin est une matière dont l'utilisation remonterait à plus de 35.000 ans.
Sa production, attestée il y a plus de 6 000 ans, servait à confectionner vêtements, tissus funéraires, voiles de bateaux, cordages ou filets. Les graines étaient consommées pour leurs qualités nutritives. La culture du lin a ensuite essaimé de proche en proche au cours de l’époque néolithique, jusqu’à l’Europe, grâce aux Phéniciens, hardis navigateurs de l'Antiquité.
En France, les Gaulois auraient cultivé le lin dans la vallée de la Lys (actuelle agglomération de Lille) bien avant la conquête des Gaules par Jules César. Le lin a été (ré)introduit par Charlemagne et c’est à partir du XIe siècle que son utilisation s’est généralisée. La Tapisserie de Bayeux est l’exemple le plus célèbre de la présence du lin à cette époque. C’est au XVIIe siècle que l'utilisation du lin a atteint son apogée. Il entrait alors dans la fabrication des toiles fines de Cambrai, des toiles dites "Bretagne superfine", des dentelles comme celles du point d’Alençon, des blouses, des chemises, des mouchoirs. Les surfaces cultivées ont atteint 300.000 ha (contre 50 à 75.000 ha aujourd'hui), avec un rendement de 600 kg de fibres par hectare (contre 1,5T aujourd'hui). L'importation de grands volumes de coton a vu cette fibre remplacer progressivement le lin au cours du XVIIe siècle (à la fin de ce siècle, 18% des fibres textiles étaient en lin, 78% en laine).
Après la Seconde Guerre mondiale, l’arrivée en France d’agriculteurs belges a relancé la culture du lin et les surfaces cultivées ont atteint 50.000 ha. Les décennies suivantes ont vu l’apparition de la mécanisation agricole et de la création variétale ainsi que le perfectionnement du teillage.
Le lin européen est écologique. Il requiert cinq fois moins de pesticides et d'engrais que le coton.
La transformation de la plante en fibres respecte également l’environnement. En effet, elle n’a besoin ni d’énergie ni de solvant pour cette transformation, contrairement aux fibres artificielles comme la viscose entre autres.
Cette matière qui passe à tort pour « compliquée » à porter ou à entretenir est souple et s’embellit avec le temps. Elle est étonnamment résistante, puisqu’on peut même en faire des cordes et des charges isolantes pour des matériaux de construction. Les tiges ont une fibre longue par rapport aux fibres courtes (le coton, le chanvre) ou moyennes (la laine).
Le lin est utilisé dans la fabrication de papier haut de gamme.
Il entre aussi dans la composition de panneaux agglomérés pour lesquels il apporte un fort pouvoir ignifuge. Cette caractéristique unique permet au panneau de lin d’être utilisé comme un composant majeur des portes coupe-feu. Il permet aussi une bonne isolation phonique particulièrement intéressante pour la fabrication de portes et de cloisons.
Sa production, attestée il y a plus de 6 000 ans, servait à confectionner vêtements, tissus funéraires, voiles de bateaux, cordages ou filets. Les graines étaient consommées pour leurs qualités nutritives. La culture du lin a ensuite essaimé de proche en proche au cours de l’époque néolithique, jusqu’à l’Europe, grâce aux Phéniciens, hardis navigateurs de l'Antiquité.
En France, les Gaulois auraient cultivé le lin dans la vallée de la Lys (actuelle agglomération de Lille) bien avant la conquête des Gaules par Jules César. Le lin a été (ré)introduit par Charlemagne et c’est à partir du XIe siècle que son utilisation s’est généralisée. La Tapisserie de Bayeux est l’exemple le plus célèbre de la présence du lin à cette époque. C’est au XVIIe siècle que l'utilisation du lin a atteint son apogée. Il entrait alors dans la fabrication des toiles fines de Cambrai, des toiles dites "Bretagne superfine", des dentelles comme celles du point d’Alençon, des blouses, des chemises, des mouchoirs. Les surfaces cultivées ont atteint 300.000 ha (contre 50 à 75.000 ha aujourd'hui), avec un rendement de 600 kg de fibres par hectare (contre 1,5T aujourd'hui). L'importation de grands volumes de coton a vu cette fibre remplacer progressivement le lin au cours du XVIIe siècle (à la fin de ce siècle, 18% des fibres textiles étaient en lin, 78% en laine).
Après la Seconde Guerre mondiale, l’arrivée en France d’agriculteurs belges a relancé la culture du lin et les surfaces cultivées ont atteint 50.000 ha. Les décennies suivantes ont vu l’apparition de la mécanisation agricole et de la création variétale ainsi que le perfectionnement du teillage.
Qualités de la fibre de lin
La transformation de la plante en fibres respecte également l’environnement. En effet, elle n’a besoin ni d’énergie ni de solvant pour cette transformation, contrairement aux fibres artificielles comme la viscose entre autres.
Cette matière qui passe à tort pour « compliquée » à porter ou à entretenir est souple et s’embellit avec le temps. Elle est étonnamment résistante, puisqu’on peut même en faire des cordes et des charges isolantes pour des matériaux de construction. Les tiges ont une fibre longue par rapport aux fibres courtes (le coton, le chanvre) ou moyennes (la laine).
Le lin est utilisé dans la fabrication de papier haut de gamme.
Il entre aussi dans la composition de panneaux agglomérés pour lesquels il apporte un fort pouvoir ignifuge. Cette caractéristique unique permet au panneau de lin d’être utilisé comme un composant majeur des portes coupe-feu. Il permet aussi une bonne isolation phonique particulièrement intéressante pour la fabrication de portes et de cloisons.